La violence domestique (conjugale)

Les inculpations pour violence, menaces et harcèlement sont celles qui résultent généralement de disputes domestiques ou de conflits relationnels.
La plupart des cas de violence familiale impliquent des voies de fait commises par l’un des conjoints à l’encontre de l’autre, mais il arrive que des parents soient inculpés en vertu du code criminel pour violences physiques envers leurs enfants.

Autrefois les cas de violence ou de menaces allégués par des femmes à l’endroit de leur mari ou ami n’étaient pas traités très sévèrement. Les cas de syndrome de femme battue étaient rarement pris au sérieux et les charges n’étaient pas retenues lorsqu’une explication ou une excuse était fournie. Ces explications consistaient généralement en une admission de conduite fautive de la part de la présumée victime ou une excuse telle qu’ivresse ou provocation du conjoint accusé.

La prise de conscience sociale, générée par la publicité faite aux nombreux cas de violence conjugale s’étant terminés soit par la mort de la victime soit par celle du coupable, a eu pour résultat l’adoption d’une politique et de programmes qui permettent à la police et à la Cour de traiter ces cas de façon beaucoup plus efficace. De nouvelles directives, universellement adoptées au sein de la police, obligent les policiers à intervenir en cas de violence domestique même si la personne qui a appelé à l’aide change d’avis et tente de les persuader qu’il n’y a « aucun problème ». S’il existe la moindre indication qu’une agression a eu lieu ou que des menaces ont été proférées, une arrestation est virtuellement inévitable, avec pour résultat un dépot de cautionnement, ainsi que l’obligation de trouver un autre logement et de ne pas communiquer avec la victime présumée tant que l’affaire est traitée par la justice. A la cour, des assistantes sociales spécialisées rencontrent chaque victime présumée et servent de liaison entre elle et le procureur. Aucune décision concernant le cas n’est prise sans consultation préalable de la présumée victime.

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ANDREW BARBACKI

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