Comme c’est toujours le cas après ce genre d’incident, les récents meurtres multiples qui auraient été commis par le fils d’un réalisateur d’Hollywood, ont relancé le débat sur la disponibilité des armes à feu aux États-Unis. Les parents des victimes, dont l’un était canadien, se demandent encore une fois pourquoi l’auteur, qui était de toute évidence perturbé émotionnellement et mentalement, a pu acquérir l’arme du crime légalement. Les opposants au contrôle des armes à feu favorisent des lois pénales sévères pour dissuader les crimes commis avec des armes à feu, plutôt que de restreindre la disponibilité de ces armes.

Au Canada, les peines minimales obligatoires pour certaines infractions reliées aux armes à feu sont en cours d’examen devant la Cour Suprême. Il sera intéressant de voir si le tribunal confirme l’utilité des peines sévères comme un moyen de dissuasion contre la criminalité impliquant ce genre d’arme.