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Le rejet par la Cour Suprême du juge Marc Nadon, le candidat du gouvernement Harper pour combler la vacance actuelle dans la cour, est un signe d’espoir pour les avocats de la défense criminel et pour leurs clients. La décision est généralement interprétée comme exprimant le mécontentement de la cour avec la tentative du gouvernement d’influencer l’idéologie du plus haut tribunal du pays au détriment de la tradition juridique et les qualifications professionnelles du nouveau membre de la cour. Plusieurs cas découlant de la  législation « tough on crime » de Harper sont soit actuellement devant le tribunal  en train d’y faire leur chemin. Probablement la décision la plus importante est attendue dans quelques mois, lorsque la Cour Suprême décidera s’il convient d’entendre un appel de la décision unanime de la Cour d’appel d’Ontario déclarant inconstitutionnelle la peine minimale obligatoire de trois ans pour possession d’armes illégales avec des munitions. Dans un autre cas des arguments ont déjà été entendus concernant la disponibilité du crédit majoré pour la détention provisoire à être accordé lors de l’imposition des sentences. Espérons que le tribunal continuera d’exprimer son opposition à l’ingérence des Conservateurs à la capacité des juges d’exercer leur pouvoir discrétionnaire dans le traitement des affaires criminels.